Guinée : journée à risque entre journalistes et forces de l’ordre

La journée de ce jeudi s’annonce inquiétante à Conakry. Le syndicat de la presse appelle à manifester dans les différents ronds-points de la ville. Objectif, exiger la levée de la restriction des réseaux sociaux et l’arrêt du brouillage des ondes. L’heure est encore au ralliement à la maison de la presse. Parallèlement à cette dernière phase préparatoire dudit syndicat avant son probable passage à l’acte, les forces de l’ordre sont déjà fortement déployées sur le terrain.

De la Minière, quartier abritant la maison de la presse, à Sonfonia, tous les axes sont occupés par les forces de l’ordre. À la maison de la presse, responsables du syndicat de la presse et journalistes sont déjà présents. Le départ pour les ronds-points était fixé à 9h00 ( GMT). Mais il n’est pas encore effectif. Les initiateurs de la manifestation annoncée sont en discussions entre eux. Apparemment, pour les derniers réglages. Des journalistes en petit nombre attendent dans la cour.

Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée a déjà accordé sa première interview de la journée aux reporters venus pour la manifestation. Même si le rassemblement est faible, il a rassuré que la marche va se tenir.

Depuis le matin, les ondes des radios Espace FM et FIM FM sont synchronisées contre leur volonté avec musique militaire. Bientôt 14h et c’est toujours l’attente à la maison de la presse. L’éventualité d’un report de la manifestation se murmure déjà. Les responsables du syndicat de la presse promettent une déclaration dans les minutes à venir.

Brouillage des ondesForces de l'ordreGuinéemanifestationRestriction des réseaux sociauxSekou Jamal PendessaSyndicat de la Presse