Le Conseil national de salut public (CNSP) du Niger a lancé une mise en garde ferme aux anciens dignitaires qui tentent d’organiser leur insolvabilité pour échapper aux poursuites de la cellule de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (COLDEF).
Selon le CNSP, les ex-dignitaires du régime déchu utilisent diverses tactiques telles que la simulation de ventes, la cession de prénoms, et d’autres actes de donations dans le but de dissimuler leurs biens, souvent acquis de manière douteuse.
Le communiqué souligne que de telles manœuvres ne freineront en rien les efforts déployés pour lutter contre la malversation financière au Niger.
Le CNSP a averti que ces pratiques seront sans utilité face à la justice nigérienne, et que toutes les mesures légales seront prises pour obtenir des informations sur les possessions des anciens dignitaires. Des poursuites judiciaires seront engagées contre ceux qui sont impliqués dans ces manœuvres, conformément à la loi en vigueur.
Bien que le communiqué ne divulgue pas les noms des personnes concernées, il vise à sensibiliser et à dissuader les auteurs et complices potentiels de ces tentatives d’échapper à la justice. La menace du CNSP constitue un avertissement sérieux et met en lumière l’engagement des nouvelles autorités nigériennes à garantir la transparence financière et à lutter contre la corruption, même envers d’anciens dignitaires.
Certains observateurs soulignent que cette mise en garde pourrait impacter le marché immobilier, car la méfiance pourrait s’installer, les citoyens cherchant à liquider leurs biens pendant la crise économique actuelle. Cependant, le CNSP semble déterminé à maintenir la pression et à assurer la reddition de comptes des acteurs impliqués dans des pratiques financières douteuses.