Depuis l’incendie qui a ravagé le plus grand dépôt de carburant en Guinée, les détenteurs d’engins roulants ont du mal à se ravitailler en produits pétroliers. A Conakry, la capitale guinéenne, les stations-service sont de nouveau débordées par des interminables files d’attente.
Nous sommes à la station-service de Cosa, en pleine banlieue de Conakry. Ici, les files d’attente sont énormes. Certains motards et automobilistes patientent depuis quelques heures, mais ils n’ont pas encore été servis.
« Vraiment, nous souffrons. J’attends depuis 9 heures du matin, mais je n’ai pas encore été servi. C’est un véritable casse-tête », se plaint Alpha Oumar Barry.
Attendant aussi son tour dans la queue pour faire carburer sa moto, Moussa Diallo exhorte les autorités de la transition à une résolution rapide de la crise de produits pétroliers en cours dans le pays.
« Le gouvernement n’a qu’à résoudre très rapidement le problème d’essence. Ça devient insupportable. Pour une question de 5 litres, il faut être dans une file interminable. Que le gouvernement règle vite le problème », suggère le jeune conducteur de taxi-moto.
L’incendie de la nuit du 17 au 18 décembre 2023 au plus grand dépôt de carburant en Guinée, un lieu en plein cœur de Conakry, la capitale, a mis le pays en manque de produits pétroliers. La quantité dont elle dispose actuellement est un don de différents pays voisins. Le ravitaillement et la vente dans les stations-service sont soumis à un certain nombre de mesures. Des mesures qui sont notamment 25 litres par véhicule, cinq par moto ou tricycle et l’interdiction de servir dans les bidons.