À Conakry, la capitale guinéenne, plusieurs stations-service sont fermées ce vendredi. Aucune des deux qui se trouvent à Cosa, un des axes de l’autoroute Le Prince, n’est ouverte. Leur stock en carburant est écoulé et leur commande pour un nouveau ravitaillement encore sans réponse.
Cette situation qui se constate dans la capitale guinéenne était prévisible. C’est l’une des conséquences majeures de l’incendie qui a ravagé la semaine dernière la totalité de la réserve nationale en carburant. À Cosa, un carrefour de la célèbre route Prince de Conakry, les deux stations-service qui s’y trouvent sont à l’arrêt. Au niveau de celle qui borde la voie aller, tout est fermé. Seul le garagiste est visible. Il joue le vigile.
L’autre station se trouve sur la voie retour. Comme la première, ses pompes ne sont pas opérationnelles. Plus loin, le rond-point en chantier de Bambeto, toujours sur la route Prince, le manque de carburant dans les deux stations-service du lieu se constate déjà aussi. D’ailleurs, là, c’est depuis la soirée du jeudi 28 décembre que les pompes sont à sec.
Le manque de carburant dans plusieurs stations-service de Conakry fait craindre davantage la rumeur qui circule. Rumeur selon laquelle le prix du litre à la pompe serait sur le point d’être augmenté de 12 000 à 13 500 francs guinéens.