Le président béninois Patrice Talon a confirmé lors d’une interview télévisée samedi soir son intention de quitter le pouvoir en 2026. L’entretien d’une heure a également abordé des sujets tels que sa succession, les demandes de l’opposition et la normalisation des relations avec la junte nigérienne.
Patrice Talon a été clair sur sa décision de quitter le pouvoir en 2026, affirmant que « tout finit bien un jour ». La question de sa succession a également été soulevée, et bien que des partisans aient évoqué le nom d’Olivier Boko comme son potentiel successeur, le président a souligné qu’il n’était pas en faveur de promouvoir des proches en politique.
L’interview a également abordé les demandes persistantes de l’opposition, notamment celles concernant des Assises nationales et une amnistie pour des personnalités politiques telles que Reckiath Madougou et Joel Aivo. Patrice Talon a maintenu sa position en refusant ces demandes, soulignant sa gouvernance basée sur la responsabilité et la raison.
En ce qui concerne la normalisation des relations avec la junte nigérienne, le président a expliqué sa nouvelle dynamique, affirmant qu’il n’a pas honte de discuter avec ceux qui sont actuellement au pouvoir. Il a souligné la nécessité d’aller de l’avant et de travailler ensemble pour le bien du Niger.
Enfin, Patrice Talon s’est montré optimiste quant à l’avenir du Bénin, affirmant que le pays se porte bien malgré les défis. Il a souligné les progrès réalisés mais a admis que le pouvoir d’achat n’était pas encore satisfaisant. Il a conclu en exprimant sa confiance dans le fait que le Bénin atteindra ses objectifs dans les 5 à 20 prochaines années si les progrès actuels se poursuivent.