Malgré la réintégration d’Ousmane Sonko sur les listes électorales par le tribunal d’instance de Dakar, la Direction Générale des Élections (DGE) refuse de remettre les fiches de parrainages à Ayib Daffé, le mandataire de Sonko. La Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) interdit également l’accès à Ayib Daffé. La décision judiciaire est qualifiée de non-respect de l’État par Me Ciré Clédor Ly, avocat de Sonko. Face à cette situation, Sonko et ses partisans envisagent de saisir le Conseil constitutionnel, la Commission électorale nationale autonome (CENA), et même la Cour pénale internationale, considérant l’entrave à la décision judiciaire comme un crime contre l’humanité. Le bras de fer juridique s’intensifie alors que Sonko a jusqu’au 26 décembre pour déposer sa candidature présidentielle.
La situation politique au Sénégal devient tendue alors que des obstacles juridiques entravent la candidature présidentielle d’Ousmane Sonko malgré la décision du tribunal d’instance de Dakar. L’interdiction d’accès à la CDC soulève des questions sur la légitimité du processus électoral. Les menaces de saisir des instances internationales mettent en lumière la gravité perçue de l’entrave à la décision judiciaire. Le bras de fer juridique promet des développements significatifs dans les prochains jours, avec des implications potentielles pour la stabilité politique du pays.