Le ministère de la Santé du Hamas palestinien a révélé dimanche que les bombardements israéliens dans la bande de Gaza ont entraîné la perte tragique de 15 523 vies depuis le début de la guerre le 7 octobre. Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère, a souligné que 70% des Palestiniens tués étaient des femmes et des enfants, tandis que 41 316 autres ont été blessés.
La trêve en vigueur depuis le 24 novembre a permis l’échange de dizaines d’otages, principalement des Israéliens, parmi les 240 enlevés lors de l’attaque de commandos du Hamas le 7 octobre. Cet échange a impliqué des centaines de détenus palestiniens dans les prisons israéliennes. Cependant, le Hamas et Israël n’ont pas réussi à convenir d’une prolongation du cessez-le-feu, qui a expiré vendredi matin. En conséquence, les hostilités ont repris, avec l’armée israélienne bombardant la bande de Gaza et le Hamas lançant des roquettes vers Israël.
Le Dr Qidreh a souligné que, au cours des dernières heures, seuls 316 morts et 664 blessés ont pu être retirés des décombres et transportés vers des hôpitaux, mais de nombreuses autres personnes sont encore piégées sous les décombres.