Le football guinéen va de plus en plus mal. Après le récent échec du congrès électif à la fédération nationale en charge de cette discipline sportive dans le pays, c’est désormais le championnat national de ligue 1 qui est à l’arrêt. Le communiqué qui en fait cas ne donne aucun détail sur les raisons. Mais ce serait l’une des conséquences de la guéguerre qui secoue actuellement la plus haute instance dirigeante du football en Guinée.
La seule explication mentionnée dans le communiqué relatif à la mise à l’arrêt du championnat de football de ligue 1, est que c’est un acte « indépendant de la volonté » des organisateurs. Mais ces derniers terminent par rassurer de leur « volonté de reprendre très prochainement » la compétition.
La fédération guinéenne de football aurait dû connaître sa nouvelle équipe dirigeante depuis samedi. Mais l’élection qui était prévue ce jour-là avait été reportée au lendemain pour défaut de quorum des votants. Dimanche, le quorum n’était pas non plus atteint et par conséquent le congrès a été annulé.
Bien avant les deux dates manquées pour l’élection, l’un des candidats pour le poste de président de la fédération guinéenne de football a été disqualifié. Il s’agit de Mathurin Bangoura. Alors en guise de relique, lui et ses proches soutiens dont la présence était nécessaire pour que le nombre nécessaire des volants soit atteint et que le congrès ait lieu, ont opté pour le boycott. Pendant les deux jours de tentative de tenue dudit congrès sans succès, ils ont brillé par leur absence. Finalement, le comité de crise qui gère l’instance de football guinéen a dû être reconduit.
Le football guinéen reste-t-il gros avec la situation que connaître la fédération de tutelle ? Cette question se pose depuis la révélation d’une information selon laquelle la FIFA aurait envisagé d’exclure la Guinée de ses rangs si, ajoute la même information, la fédération en charge du football dans le pays ne se dote pas d’un bureau élu dans un bref délai. Cette confusion dans le milieu du football guineen règne à un moment où le Syli National se prépare pour la coupe d’Afrique des nations, qui démarre au mois de janvier en Côte d’Ivoire. Des inquiétudes qu’une partie des conséquences ne se rabatte sur l’équipe commencent même à se constater chez de nombreux supporteurs. Leurs réactions sur les réseaux sociaux le prouvent à suffisance.