La direction générale de l’administration pénitentiaire a annoncé le transfèrement de l’opposant sénégalais Ousmane Sonko à la prison du cap manuel, justifié par une recommandation de son médecin traitant. Cependant, des contestations émergent quant à la manière dont cette décision a été prise, soulevant des préoccupations sur le respect des procédures et des droits de la défense.
Transfert médical justifié
Selon l’administration pénitentiaire, le transfert d’Ousmane Sonko résulte d’une recommandation de son médecin traitant, soulignant que le détenu a été régulièrement autorisé à sortir de la réanimation. L’administrateur des prisons assure que les visites continueront à être organisées conformément à la loi.
Contestations et absence d’information
Ciré Clédor Ly, l’un des avocats d’Ousmane Sonko, a vivement critiqué les conditions de transfert. Il dénonce l’absence de notification préalable aux avocats, au médecin traitant et au médecin personnel de Sonko. Ces manquements soulèvent des interrogations sur la transparence du processus et suscitent des inquiétudes quant au respect des droits du détenu.
Exigences de libération maintenues
Malgré le transfert, l’avocat maintient l’exigence populaire de la libération d’Ousmane Sonko, qualifiant sa détention de résultat inacceptable d’intrigues judiciaires et policières. Sonko, candidat déclaré à la présidentielle de 2024, est inculpé de plusieurs chefs d’accusation, notamment d’appel à l’insurrection et d’atteinte à la sûreté de l’État.
Le transfert d’Ousmane Sonko à la prison du Cap Manuel soulève des interrogations sur la gestion du dossier et des contestations émanant de son équipe de défense. Alors que l’administration pénitentiaire justifie cette décision par des considérations médicales, l’affaire continue de susciter des préoccupations sur le plan légal et politique, renforçant l’attention autour du sort de l’opposant emprisonné.