ix mois après le début du conflit, la guerre au Soudan continue d’infliger « d’indicibles souffrances, mettant des vies en danger, déplaçant des millions de personnes de leurs foyers et causant des décès », selon MSF, qui déplore le manque de protection des civils. Ces derniers vivent au gré des bombardements, des tirs d’obus et des fusillades.
Rashid Mohamed Ahmed, habitant d’Omdourman, continue d’espérer que la paix finisse par s’installer: « La guerre se poursuit sans merci. Nous nous réveillons tous les jours en espérant qu’une solution, un accord ou un cessez-le-feu sera trouvé. Malheureusement, cet espoir s’estompe de jour en jour.«
Même dans les endroits plus faciles d’accès, des millions de personnes déplacées vivent dans des camps débordés et des sites de fortune comme des écoles, après avoir été chassées de chez elles par les violence.
Les ONG appellent à une augmentation significative des efforts humanitaires, à la protection du personnel médical, des travailleurs humanitaires et des civils, et à la levée des blocages administratifs sur le personnel et les fournitures médicales et humanitaires.
9 000 personnes ont été tuées au Soudan, depuis le début de la guerre et plus de cinq millions ont été déplacées, aggravant ainsi la crise humanitaire et sanitaire dans le pays.