La diplomatie est un levier pour réduire les barrières commerciales. C’est la ferme conviction d’opérateurs économiques africains qui prennent part à la Foire internationale des produits africains (FIPA), ouverte à Dakar le 1er juin 2024 et qui prend fin ce dimanche (09.06.24).
La journée du vendredi (06.05.24) était consacrée à la thématique de la diplomatie économique dont les échanges se sont tenues à la Chambre de commerce et d’industrie de Dakar (CCIAD).
Les acteurs sont unanimes sur le fait que la diplomatie économique, en plus d’être un thème d’une brûlante actualité est un outil stratégique pour renforcer la compétitivité économique d’un pays sur la scène mondiale.
Selon le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar, Abdel Kader Ndiaye, la diplomatie économique joue un rôle crucial dans les relations internationales contemporaines en intégrant des dimensions économiques aux efforts diplomatiques traditionnelles.
“Pour matérialiser cette ambitieuse vision, la diplomatie économique apparait comme l’un des piliers sur lequel il faut s’appuyer pour ouvrir de nouveaux marchés aux entreprises nationales, et de là réduire les barrières commerciales et négocier les accords de libres échanges”, a soutenu le vice-président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Dakar.
Les opérateurs économiques qui prennent part à la FIPA estiment que la diplomatie économique est un important outil de développement dont le premier objectif est la promotion des exportations à travers les produits et services africains qui méritent d’être valorisés. La diplomatie économique vise également la promotion de l’attractivité des investissements étrangers. D’ailleurs beaucoup d’institutions consulaires africaines intègrent une dimension économique.
Au cours de cette journée dédiée à la Chambre de commerce de Dakar, les opérateurs économiques et les exposants ont échangé avec les panélistes sur des questions liées au rapprochement des peuples à travers les produits locaux des différents pays.
La question de la facilitation de la circulation des personnes et des biens a aussi nourri les débats, soulevant le problème des paiements non justifiés induisant des frais supplémentaires au niveau des frontières, un aspect qui selon les opérateurs économiques, rend difficile le commerce inter-États.
Plus de 15 pays africains participent à la Foire internationale des produits africains dont c’est la cinquième édition cette année.
A.K.Coulibaly