L’Assemblée législative de transition du Burkina Faso a franchi une étape décisive en adoptant une proposition de loi visant à convoquer des assises nationales pour déterminer l’avenir du pays à l’issue de la période de transition, qui prend fin le 1er juillet. Cette décision unanime des 71 députés souligne l’importance de l’inclusivité et de la participation citoyenne dans le processus démocratique du pays.
La proposition, élaborée avec l’accord du chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, confie au peuple souverain réuni lors des assises nationales le pouvoir de décider de la suite de la transition. Cette approche démocratique reflète les principes fondamentaux de la gouvernance participative et de la légitimité populaire.
Les assises nationales font suite à la charte établie lors des premières réunions des forces vives en 2022, qui ont fixé les contours de la transition, y compris la durée de vingt-et-un mois. Bien que le capitaine Traoré se soit initialement engagé à organiser des élections pour remettre le pouvoir aux civils à l’été 2024, la priorité accordée à la sécurité a par la suite influencé cette décision.
Il est essentiel de souligner que ces nouvelles assises doivent se tenir au moins un mois avant la fin de la période de transition, conformément à la charte établie. Ce délai permettra aux citoyens de délibérer en toute sérénité sur les orientations futures du Burkina Faso, dans le respect des principes démocratiques et de l’état de droit.
Ces assises nationales représentent donc une étape importante dans la consolidation de la démocratie au Burkina Faso, offrant aux citoyens la possibilité de contribuer activement à la définition de leur avenir politique.