Après plusieurs jours d’intenses négociations nocturnes, le gouvernement et le mouvement syndical sont finalement parvenus à un accord. Ce dénouement suivi de sa signature par les parties concernées, est survenu dans la nuit du 14 novembre au ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Pour ce qui est des salaires par exemple, le gouvernement a accepté une augmentation de 35%, soit 15 points de plus sur le premier pourcentage qu’il avait proposé et au-delà duquel il ne comptait pas aller. Les primes de transport et de logement ont aussi été prises en compte. Le mouvement syndical avait déjà déposé un préavis de grève pour au cas où ses revendications ne seraient pas satisfaites. Mais avec l’accord auquel il est parvenu avec les autorités, la menace n’est plus d’actualité.
Les négociations ont duré plusieurs mois. Mais la première phase s’était soldée par un échec. C’est ce qui avait poussé le mouvement syndical à envisager de recourir à son dernier moyen de pression à savoir la grève. Par contre, la seconde qui n’a duré que près d’une semaine a, quant à elle, abouti à un accord entre les parties concernées.
La grève qui était annoncée allait être la première du mouvement syndical guinéen depuis l’avènement de Doumbouya au pouvoir le 05 septembre 2021. Mais désormais, elle est évitée. En tout cas pour le moment. Reste à savoir si l’accord signé sera appliqué à la lettre.