Le parlement ghanéen a voté mercredi en faveur d’un projet de loi anti-LGBTQ+ suscitant de vives controverses. Cette législation, présentée il y a trois ans, criminalise les membres de la communauté LGBTQ+ et leurs partisans, avec des peines de prison pouvant dépasser dix ans. L’un des auteurs du projet de loi, le député Sam George, a exprimé son soulagement après le vote, affirmant que cela levait un fardeau. Le projet de loi est désormais entre les mains du Président pour être promulgué. Bien que le Ghana soit généralement considéré comme respectueux des droits de l’homme en Afrique de l’Ouest, cette loi a suscité des condamnations internationales et des critiques d’activistes pour les droits fondamentaux.
Une coalition d’activistes dénonce le projet de loi comme une violation des droits fondamentaux, dont la dignité, la liberté d’expression, l’association, la participation à des processions, la liberté académique, l’égalité et la non-discrimination. Les auteurs du projet de loi soutiennent qu’il vise à protéger les enfants et les victimes d’abus. Malgré les critiques, des chefs religieux influents, dont le Conseil chrétien du Ghana, la Conférence des évêques catholiques du Ghana et le principal imam du pays, soutiennent cette législation.