La Berlinale, le festival international du film de Berlin, a décerné samedi ( 24.02.24) son prix le plus prestigieux, l’Ours d’Or au documentaire Dahomey, de la franco sénégalaise Mati Diop.
Dahomey retrace le retour de 26 œuvres pillées par la France à la fin du XIXéme siècle et restituées en 2021 au Benin.
Le film aborde de plein fouet la question post-coloniale et symbolise l’importance croissante du cinéma africain dans ce festival.
C’est l’actrice kényane Lupita Nyong’o, la première femme noire à présider la Berlinale, qui a remis l’Ours d’Or à Mati Diop – fille de l’artiste Wasis Diop et nièce de Djibril Diop Membety.
Avec Dahomey, c’est la deuxième fois, en 74 éditions, que la Berlinale décerne un ours d’or a un film africain… le premier, c’était il y a près de 20 ans, en 2005… au réalisateur sud africain Mark Dornford-May.