La guerre de « Je te quitte, non, tu ne me quittes pas » entre les pays du Sahel et la CEDEAO 

Lors de la session ministérielle extraordinaire du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO à Abuja sur le retrait du Niger, du Burkina Faso et du Mali des effectifs de l'organisation ouest-africaine

C’est une autre crise qui se constate actuellement entre les pays du Sahel et la CEDEAO. Cette fois, tout tourne autour de la décision des premiers à ne plus être membres de la seconde. Mais celle-ci s’oppose à leur acte, argumentant que les principes de retrait n’ont pas été respectés. C’est la position qu’elle affiche depuis la récente tenue de sa session ministérielle extraordinaire à Abuja au Nigeria.

L’un des arguments de la CEDEAO pour son refus d’accepter le retrait du Mali, du Niger et du Burkina Faso de ses effectifs est qu’elle n’est plus une organisation des « États », mais des « peuples ». L’autre, d’ailleurs le plus utilisé, c’est le Traité révisé de 1993. La CEDEAO estime que l’acte des pays du Sahel n’a pas tenu en compte ledit traité.

Cette réponse de l’organisation ouest-africaine aux trois militaires qui gouvernent actuellement le Mali, le Niger et le Burkina Faso a été faite à l’issue de la session ministérielle extraordinaire de son Conseil de médiation et de sécurité jeudi à Lagos. Mais les destinataires restent fermes dans leur position. Pas question pour eux de rester au sein de la CEDEAO. Ils l’ont déjà réitéré. Ce qui donne lieu à une nouvelle crise entre les deux parties.

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