La démission de Djamel Belmadi de son poste d’entraîneur des Fennecs est réelle, mais il ne l’aurait pas encore entérinée. Pour le faire, il exigerait d’abord d’être indemnisé pour les deux ans qui restaient à son contrat. Une condition qui détériore davantage sa relation avec la Fédération algérienne de football.
Au retour de l’équipe algérienne au bercail après son élimination de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire dès le premier tour, c’est tout son staff d’encadrement qui s’est senti dans la nécessité de démissionner. Si les autres ont déjà entériné leur décision en signant les papiers de démission, ce n’est pas encore le cas avec le désormais ancien sélectionneur national.
DJamel Belmadi ne voudrait pas s’en aller les mains vides. Pour acter son retrait du poste d’entraîneur des Fennecs, il aurait exigé de la fédération algérienne de football une condition, celle d’être indemnisé pour 2025 et 2026, soit l’équivalent du temps qui restait à son contrat. Ce qui représente beaucoup d’argent. DJamel Belmadi percevait un salaire mensuel estimé à 208 000 euros.
La 34e édition de la Coupe d’Afrique des nations qui a lieu en Côte d’Ivoire depuis le 13 janvier 2024 restera un cauchemar pour l’Algérie. Cette fois, son parcours dans la compétition s’est arrêté au premier tour. Elle avait même perdu son dernier match de poule. C’était face à la Mauritanie. Score final, 1 – 0 pour les Mauritaniens.