À Conakry, Abdoulaye Yéro Baldé, président du parti FRONDEG, a clôturé sa campagne par un grand meeting au stade Kabinet Kouyaté de Matoto, ce jeudi 25 décembre. Devant ses militants, l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur a lancé des défis à ses concurrents et annoncé les changements prioritaires de sa future gouvernance.
Un programme de rupture
Abdoulaye Yéro Baldé, face à une foule mobilisée pour soutenir sa candidature à l’élection du 28 décembre, a déclaré à propos de son projet de société :
« Nous ne promettons pas tout, parce que nous ne savons pas faire des promesses que nous ne pouvons pas réaliser. Mais nous vous promettons de faire ce que nous allons vous dire, et de dire ce que nous faisons. Le programme du FRONDEG est un programme de rupture, mais aussi de solutions. »
Des défis lancés à la concurrence
Yéro Baldé a confié qu’il s’attendait à une série de confrontations lors de cette campagne qui prend fin aujourd’hui. Mais, d’après lui, ses concurrents n’ont pas « osé » l’affronter.
« Aucun n’a eu le courage de répondre à mon invitation pour débattre entre candidats. Pourtant, j’ai invité tous les candidats. Aucun n’a osé confronter ses idées aux miennes devant le peuple de Guinée. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont rien à proposer », a lancé l’ancien ministre d’Alpha Condé.
Il a conclu son discours en prônant l’unité nationale. Sur ce point, Abdoulaye Yéro Baldé s’est engagé en ces termes :
« L’unité nationale n’est pas pour moi un slogan, c’est un engagement personnel. Nous allons vous le démontrer : cela est possible. La Guinée ne sera forte que si chaque Guinéen se sent respecté, représenté et protégé. Nous nous y engageons à travers notre gouvernance. »
D.S. Kamara, correspondant de LNA à Conakry








