À son retour à Conakry, après plusieurs semaines de campagne à l’intérieur du pays, le candidat du Bloc Libéral (BL) a animé un point de presse ce mercredi 24 décembre. L’objectif était de dénoncer des anomalies et des irrégularités pouvant affecter le processus électoral.
Face aux journalistes, Faya Millimouno a expliqué qu’à l’allure où les choses évoluent, le climat sociopolitique est inquiétant. Il va jusqu’à affirmer que « la Guinée est clairement en danger… » Toutefois, il a tout de même encouragé ses militants à se rendre massivement aux urnes le dimanche 28 décembre.
« Notre pays est clairement en danger. Ce n’est pas le moment de croiser les bras et de dire que l’on ne veut pas voter. Ne pas voter, c’est favoriser le statu quo. Et le statu quo, aujourd’hui, est dangereux pour notre pays. Aucun Guinéen ne peut dire qu’il n’a pas peur aujourd’hui. Chacun craint pour ses enfants, pour son conjoint ; chacun a peur d’être arraché de son lit, torturé et jeté », a déclaré Faya Millimouno.
« Si nous voulons mettre fin à cette situation », a-t-il averti, « nous avons une date. Nous invitons tous les Guinéens à y aller et à ne pas avoir peur de tourner la page du siècle. »
D.S. Kamara, correspondant de LNA à Conakry







