Après avoir raté la cérémonie d’ouverture, Ibrahim Traoré a débarqué ce matin à Bamako pour le sommet de l’Alliance des États du Sahel (AES). Les rumeurs allaient bon train : panne d’avion ? GPS bloqué ? Ou simple stratégie pour faire son entrée comme une rockstar ? Quoi qu’il en soit, la photo d’unité est enfin complète.
Hier, Assimi Goïta et Abdourahamane Tiani ont lancé le sommet sans leur troisième mousquetaire. Bamako bruissait de théories : « Traoré est coincé dans les embouteillages de Ouagadougou », « Il révise ses punchlines pour la conférence ». Finalement, il est arrivé ce matin, sourire aux lèvres, prêt à prouver que l’AES n’est pas une alliance à géométrie variable.
Les enjeux… sans langue de bois
Une force conjointe pour chasser les terroristes. Et si elle pouvait aussi chasser les retards, ce serait parfait. Une banque confédérale en route. Espérons qu’elle ouvre avant que les chefs d’État ne finissent leurs selfies. Une diplomatie : Dire « non » à la CEDEAO et « oui » à la souveraineté. Avec un hashtag : #TeamAES.
L’arrivée tardive de Traoré ?
Un contretemps qui rappelle que même les alliances stratégiques ont leurs imprévus. Mais soyons honnêtes : dans le Sahel, arriver en retard, c’est presque une tradition diplomatique. L’essentiel, c’est qu’il soit là pour les annonces fortes… et pour la photo officielle, évidemment.
Avec les trois leaders enfin réunis, Bamako peut souffler. L’AES affiche son unité, malgré les petits couacs. Et si le sommet tient ses promesses, on retiendra surtout les décisions… pas le retard. À moins que Traoré ne devienne la star des mèmes du jour.







