Le député Guy Marius Sagna accentue la pression dans le dossier Softcare, l’entreprise de produits d’hygiène au cœur d’une vive polémique. Il a dénoncé une gestion opaque de l’Agence de Régulation de la Pharmacie (ARP) et exige des mesures immédiates.
Dans une déclaration , le parlementaire pointe du doigt une incohérence flagrante entre les communiqués de l’Agence de Régulation Pharmaceutique (ARP). Selon ses révélations, le second communiqué de l’agence aurait été publié avant même que le directeur ne reçoive le rapport de la seconde inspection.
Une seconde visite de l’usine aurait confirmé les manquements sanitaires déjà identifiés lors de la première inspection.
Pour le député, cette confusion administrative témoigne d’un grave dysfonctionnement au sommet de l’État.
Un appel au boycott et au limogeage
Face au risque pour la santé publique, Guy Marius Sagna appelle les consommateurs au boycott total des couches et serviettes Softcare. Il demande au gouvernement de prendre ses responsabilités en ordonnant le retrait définitif des produits du marché et le limogeage du directeur de l’ARP pour restaurer la crédibilité de l’organe de contrôle.
« Il faut siffler la fin de la récréation », a-t-il martelé, rappelant que la sécurité sanitaire des citoyens ne peut faire l’objet d’aucun compromis.







