Le lancement officiel de la campagne en faveur de la candidature de Mamadi Doumbouya a démarré ce samedi 13 décembre dans les villes de l’intérieur du pays. À Boké, où il a présidé un grand meeting, le Premier ministre Amadou Oury Bah a exposé les raisons pour lesquelles, selon lui, le choix du candidat de Génération pour la modernité et le développement (GMD) constitue une opportunité majeure pour la Guinée et, au-delà, pour l’Afrique de l’Ouest.
Des acquis sous le régime Doumbouya
« La Guinée, avec Mamadi Doumbouya, a redonné de l’espoir à une frange importante de nos compatriotes. Cet espoir doit être consolidé », a déclaré Amadou Oury Bah devant une foule mobilisée à Boké, avant de revenir sur plusieurs acquis enregistrés sous la gouvernance actuelle.
« Beaucoup de choses ont été réalisées au cours de ces quatre dernières années. Je ne dis pas que tout est achevé, mais beaucoup de chantiers ont été engagés. Le projet Simandou, par exemple, peu y croyaient. Pourtant, il a pu être lancé », a-t-il souligné.
Le Premier ministre a également annoncé que, une fois élu, la première réunion du président Mamadi Doumbouya serait consacrée à la région de Boké. « Nous ferons tout pour que des chemins de fer relient la Guinée aux autres pays. Nous voulons une transformation réelle de Boké, et cet avenir, nous allons le construire ensemble. Chaque voix comptera », a-t-il affirmé sous les ovations des citoyens.
Sortir la Guinée du cercle des pays très pauvres
Selon Amadou Oury Bah, l’élection de Mamadi Doumbouya doit permettre à la Guinée de changer durablement de statut. « Dans dix ans, nous ne devons plus parler de la Guinée comme d’un pays sous-développé. C’est le sentiment qui m’anime lorsque je vois cette mobilisation autour de Mamadi Doumbouya », a-t-il déclaré.
Il a par ailleurs estimé que le candidat du GMD dépasse les frontières nationales : « Mamadi Doumbouya représente non seulement l’espoir pour la Guinée, mais aussi pour l’ensemble de l’Afrique de l’Ouest. La pauvreté dans l’espace ouest-africain, les jeunes qui se noient en Méditerranée ou périssent dans le désert du Sahara, c’est avant tout parce qu’ils ont perdu espoir », a-t-il conclu.
D. S. Kamara, correspondant de LNA à Conakry







