Cela fait 12 mois que Moussa Tchangari, secrétaire général de l’ONG Alternative Espaces Citoyens (AEC), a été arrêté à son domicile. Depuis, il est incarcéré à la prison de Filingué, sans procès, dans une affaire qui suscite l’indignation des défenseurs des droits humains.
Militant reconnu pour son engagement en faveur des droits civiques et de la démocratie, Tchangari est une voix influente de la société civile nigérienne. Son arrestation, le 3 décembre 2024, marque un tournant dans la répression des libertés au Niger.
Les autorités l’accusent d’« apologie du terrorisme » et « atteinte à la sûreté de l’État ». Ses avocats dénoncent une détention arbitraire et des charges « politiquement motivées ».
Amnesty International, FIDH, Human Rights Watch et plusieurs ONG locales réclament sa libération immédiate. Ce 3 décembre, des actions de sensibilisation ont eu lieu à Niamey pour dénoncer la criminalisation des voix dissidentes.
Depuis le coup d’État de juillet 2023, la société civile nigérienne subit une pression croissante. L’affaire Tchangari est devenue le symbole d’un espace civique en danger.
B/B







