Plus d’une semaine après la disparition des enfants et proches d’Élie Kamano, le gouvernement guinéen est sorti de son silence ce mercredi 26 novembre 2025. À l’occasion d’une conférence de presse, son porte-parole, Ousmane Gaoual Diallo, a exprimé la solidarité des autorités envers la famille de l’artiste et activiste.
« Lorsqu’un citoyen se plaint d’enlèvement ou de souffrance, notre première réaction est d’exprimer notre compassion. En tant que gouvernement, nous affirmons notre solidarité et nous prenons les dispositions nécessaires pour que des enquêtes sérieuses puissent se dérouler. Malheureusement, l’État ne peut qu’enclencher ce processus », a déclaré Ousmane Gaoual Diallo.
Le ministre a également invité à éviter toute accusation prématurée.
« Dire que mes enfants ont été enlevés, c’est dramatique. Il est important que la famille reste dans ce cadre-là. Mais indexer le chef de l’État, c’est un peu excessif pour justifier sa colère ou sa souffrance », a-t-il ajouté.
D.S. Kamara, correspondant de LNA à Conakry






