La ligue chinoise de football professionnel a frappé fort : 500.000 yuans (environ 61.000 euros) d’amende et la fermeture partielle des tribunes pour un match. Motif ? Des supporters du Chengdu Rongcheng FC ont proféré des insultes racistes à l’encontre du joueur ghanéen Frank Acheampong, lors d’une rencontre le 31 octobre contre le Henan FC.
Des gestes et propos choquants
Les actes, filmés et largement relayés sur les réseaux sociaux, incluaient des cris de singe et des gestes obscènes visant le joueur de 32 ans, ancien du RSC Anderlecht. La ligue a dénoncé un comportement « discriminatoire et injurieux » contraire aux règles de la fédération chinoise.
Sanctions exemplaires
En plus de l’amende et de la fermeture partielle des tribunes, deux supporters identifiés ont été interpellés et placés en détention administrative. Ils sont également interdits de stade pendant 12 mois.
Ces mesures s’inscrivent dans la politique stricte de la fédération : tout acte raciste peut entraîner amendes, huis clos et suspensions.
Réactions et excuses
L’affaire a suscité une vague d’indignation en ligne. Sur Instagram, un supporter s’est excusé publiquement auprès d’Acheampong :
« Au nom des supporters de Chengdu, je te présente mes excuses. Félicitations pour ta victoire. J’ai honte du comportement de certains de nos supporters. »
Un défi pour le football chinois
Alors que la Chinese Super League cherche à attirer des talents étrangers et à renforcer son image internationale, ces incidents rappellent que la lutte contre le racisme reste un enjeu majeur. La fédération promet de durcir ses contrôles et de sensibiliser les supporters.
B.B







