Les armes ne se sont pas tues malgré l’accord de Doha qui a acté un cessez-le-feu entre le gouvernement congolais et les rebelles du M23. La mission des Nations unies au Congo (Monusco) a annoncé ce vendredi la mort de 89 civils attribuée au groupe des ADF.
Ces attaques ont été perpétrées dans l’Est de la RDC où sévit ce groupe Allied Democratic Forces (ADF).
Selon la Monusco, ces attaques ont eu lieu entre le 13 et le 19 novembre dans des localités de Lubero, territoire situé dans la province du Nord-Kivu.
Une zone qui était pourtant au cœur des discussions lors du sommet de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) tenu à Kinshasa ce 15 novembre. Les chefs d’État réunis avaient reconnu les ADF comme une menace terroriste régionale et appelé au renforcement des opérations conjointes RDC-Ouganda.
Mais l’absence remarquée de Paul Kagamé à cette réunion, ainsi que celle de représentants ou diplomates rwandais, étaient des signes annonciateurs de la tension persistante entre Kinshasa et Kigali.







