Le Conseil national de la transition a validé un volet dépenses en hausse de 24,81 % dans la Loi de finances rectificative 2025, portant le total à 54 253,26 milliards GNF. Cette augmentation reflète les surcoûts du premier semestre, les nouveaux projets de la transition et des besoins urgents en sécurité et administration.
Un budget général en forte poussée
Avec 52 465,95 milliards GNF, le budget général progresse de 24,2 %.
Les dépenses courantes augmentent de 19,4 %, tirées par :
La dette (+40,6 %), principalement la dette intérieure ;
Les biens et services (+60,3 %), en raison du chronogramme de la transition, des besoins des forces de défense et de la gratuité des pièces biométriques ;
Les transferts (+6,1 %), notamment pour le FMI, le Hadj et l’indemnisation du 28 septembre 2009.
Les dépenses d’investissement bondissent de 32,8 %, portées par l’intégration de nouveaux projets financés par les titres d’État.
Des fonds spéciaux dopés
Les Budgets d’affectation spéciale gagnent 573,16 milliards GNF, renforçant le FNDL, le FCE, le FODECCON et le FIM.
Un déficit maîtrisé
Le solde budgétaire ressort à –4,03 % du PIB, mais la commission assure qu’il est entièrement financé.
En bref : la LFR 2025 acte une montée en puissance des dépenses pour répondre aux impératifs de la transition, sécuriser l’État et accélérer les investissements structurants.







