Zohran Mamdani, nouveau maire de New York, fait entrer l’histoire par la grande porte. À 34 ans, il devient le premier musulman, le premier Américain d’origine sud-asiatique et le premier natif africain à diriger la métropole américaine. Et il ne manque pas de rendre hommage à ceux qui font battre la ville : notamment les chauffeurs de taxi sénégalais, symboles de l’esprit immigrant de New York.
Mardi soir, à Brooklyn, devant une foule en liesse, Mamdani a célébré la diversité qui fait la force de la ville : « Des épiciers yéménites, des abuelas mexicaines, des chauffeurs de taxi sénégalais, des infirmières ouzbèkes… Cette ville est la vôtre, tout comme cette démocratie », a-t-il lancé.
Pour lui, ces chauffeurs ne sont pas seulement des travailleurs : ils sont l’épine dorsale de New York, ceux qui font vivre la ville chaque jour, malgré les sacrifices et les heures interminables.
Fils d’immigrés ougandais et indien, Mamdani s’est imposé avec une campagne centrée sur la justice sociale, l’accès au logement et la dignité des travailleurs, devançant Andrew Cuomo de neuf points selon les résultats quasi définitifs.
Mais au-delà du symbole, le message est clair : New York doit être plus juste, plus humaine, portée par ceux qui construisent son quotidien. « Je suis jeune, musulman, socialiste et démocrate… et je refuse de m’excuser pour cela », a-t-il martelé, affirmant un tournant politique historique pour la ville.






