Pour la première fois, le Rassemblement national (RN) a fait adopter jeudi à l’Assemblée nationale une résolution de sa propre initiative, demandant la dénonciation de l’accord migratoire franco-algérien de 1968.
Cet accord, signé six ans après la guerre d’Algérie, offrait aux ressortissants algériens un régime privilégié pour séjourner en France et obtenir des titres de séjour de dix ans, notamment dans le cadre du regroupement familial.
Qu’est-ce que l’accord de 1968 ?
Signé six ans après la fin de la guerre d’Algérie, il facilitait l’immigration algérienne en France :
 _ Séjour prolongé sans visa spécifique ;
 _ Accès simplifié aux titres de séjour de longue durée ;
 _ Regroupement familial facilité ;
 _ Droits sociaux et professionnels équivalents à ceux des Français.
Pourquoi ce vote est historique
Le RN, soutenu par une partie de la droite (Les Républicains, Horizons), marque un tournant politique en imposant un sujet sensible mêlant immigration, mémoire et diplomatie.
Qu’est-ce qui pourrait changer ?
_ Pour les Algériens et autres ressortissants africains : des démarches plus strictes pour le séjour et le regroupement familial.
 _ Pour les relations franco-algériennes : un risque de tensions diplomatiques sur fond de mémoire historique et de coopération économique.
 _ Sur le plan intérieur : renforcement de l’influence du RN dans le débat national sur l’immigration.
Ce vote ne change pas immédiatement les droits des ressortissants algériens en France, mais ouvre un débat historique sur un accord vieux de plus de 50 ans, avec des conséquences possibles pour la migration, les familles et la diplomatie franco-africaine.
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