Les avocats français du journaliste et homme d’affaires Madiambal Diagne, Mes Philippine Vaganay et Vincent Brengarth, du cabinet William Bourdon & Associés, avaient sollicité un renvoi afin de disposer de plus de temps pour préparer leur argumentation. La juridiction versaillaise a accédé à cette demande, offrant ainsi un délai supplémentaire à la défense dans ce dossier jugé particulièrement sensible.
La procédure d’extradition visant Madiambal Diagne, réclamé par les autorités sénégalaises, a connu ce mardi un premier rebondissement en France. La chambre de l’instruction du tribunal judiciaire de Versailles a en effet décidé de reporter l’examen de la demande d’extradition au 4 novembre 2025.
Placée sous contrôle judiciaire en France à la suite d’un mandat d’arrêt international émis par le Sénégal, le patron de presse bénéficie désormais de quelques jours supplémentaires pour affiner sa stratégie de défense.
Madiambal Diagne dénonce un « dossier politique »
Le journaliste sénégalais Madiambal Diagne affirme être victime d’un acharnement politique. À la sortie de son audience devant la chambre d’accusation de Versailles, il a déclaré : « C’est un dossier politique. Si vous voyez la manière dont ils ont procédé et les accusations portées contre moi, vous comprendrez que c’est un acharnement. »
Le fondateur du groupe Avenir Communication explique avoir demandé que l’audience soit publique, mais la cour a refusé pour préserver la sérénité des débats. « Je voulais que les Sénégalais sachent ce qui se passe réellement dans ce dossier. Tout sera bientôt clair », a-t-il ajouté.
Madiambal Diagne indique que la cour l’a libéré et qu’il peut désormais vaquer à ses occupations. Il se dit prêt à répondre à la justice « si elle a besoin de lui ».







