L’ancien ministre brise le silence après une audition à la Section de recherches de Colobane et dénonce une « polémique inutile » née de ses propos lors d’un meeting politique.
Une convocation surprise, une audition sous tension
Convoqué lundi à 14h30 pour une audition prévue à 16h à la Section de recherches de Colobane, l’ancien ministre Pape Malick Ndour s’est présenté devant les enquêteurs « par respect aux institutions ».
L’ex-ministre, proche du député-maire Farba Ngom, a été entendu sur des propos tenus lors d’un rassemblement politique organisé en soutien à ce dernier.
« Mon audition portait sur les propos que j’ai tenus lors d’un rassemblement politique. J’ai tenu à clarifier ma position devant les enquêteurs dont j’ai apprécié la courtoisie », a-t-il expliqué.
« Je n’ai jamais appelé à l’insurrection »
Face aux accusations d’appel à la révolte, Pape Malick Ndour se veut catégorique : « Je n’ai en aucun moment appelé à l’insurrection ni au soulèvement. Ma carrière de fonctionnaire, d’élu, de ministre et de citoyen profondément attaché à la légalité m’a toujours conduit à agir dans le strict respect de la Constitution et des lois. »
Il affirme regretter que ses propos aient été sortis de leur contexte, alimentant selon lui une « polémique inutile » dans un climat politique déjà tendu.
Un appel à l’apaisement et au fair-play politique
Souhaitant refermer cette parenthèse, l’ancien ministre déclare « pardonner à tous » et renonce à toute poursuite judiciaire :
« Je tourne la page. Je pardonne à tous et renonce à déposer plainte, par respect envers la Justice qui a des choses plus urgentes à gérer que des querelles entre responsables politiques. »
Pape Malick Ndour appelle désormais à un débat public « serein et constructif », axé sur les véritables priorités nationales : l’économie, l’éducation, la santé et la sécurité.






