(17H 47 GMT) : Andry Rajoelina parle ce soir !
(19H 25 GMT) : « Pas de coup d’état »
(14h 15 GMT) : Passation de pouvoir au sein de l’état-major des armées
À l’état-major des armées, une passation de pouvoir s’est tenue ce matin. Le général Rakotoarivelo, récemment nommé ministre de la Défense et ex-chef d’état-major, a officiellement transmis ses fonctions à son successeur, le général de division Pikulas.
Ce dernier avait été désigné plus tôt dans la matinée au Capsat, où la décision a été annoncée lors d’une allocution filmée. Les militaires, qui avaient appelé la veille à la désobéissance et à cesser de tirer sur la foule, ont affirmé que désormais, toutes les décisions relevant de l’armée seraient prises depuis le Capsat.
(13h 10 GMT) : Le président de la Commission de l’Union africaine invite les Malgaches à trouver des solutions consensuelles
Dans un communiqué publié ce dimanche, le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, appelle toutes les parties prenantes, civiles et militaires, à privilégier des solutions pacifiques et consensuelles” face aux récents développements politiques et sécuritaires dans le pays.
Dans sa déclaration, le président de la Commission de l’UA indique déjà saluer “l’engagement renouvelé du Gouvernement malgache en faveur du dialogue”. Il invite en même temps “tous les acteurs, civils et militaires, à faire preuve de calme et de retenue”, mais aussi “de responsabilité et de patriotisme pour préserver l’unité, la stabilité et la paix dans le pays”. Il évoque également la disponibilité de l’organisation continentale “à soutenir les efforts nationaux et régionaux visant un retour rapide à la normalité institutionnelle et à la consolidation de la paix”.
(11h 00 GMT) – Le président Rajoelina dénonce une tentative de coup d’État
La présidence malgache a alerté dimanche sur une « tentative de prise de pouvoir illégale et forcée » en cours, après que des soldats ont rejoint un mouvement de contestation populaire.
Les militaires impliqués appartiennent à l’unité d’élite du CAPSAT, la même qui avait soutenu Andry Rajoelina lors du coup d’État de 2009. Ces troupes ont appelé leurs camarades à désobéir aux ordres et à se rallier aux jeunes manifestants qui réclament la démission du président, la dissolution du Sénat et de la commission électorale.
Selon plusieurs témoins, trois personnes ont été blessées dimanche près de la caserne du CAPSAT, sans qu’un affrontement majeur n’ait été signalé.
La confusion règne au sein des forces armées : des factions rivales affirment désormais contrôler les opérations de sécurité, tandis que le ministère de la Défense et l’état-major restent silencieux.
Parti de la dénonciation des pénuries d’eau et d’électricité, le mouvement s’est mué en défi politique majeur pour Rajoelina, confronté à la contestation la plus sérieuse depuis sa réélection en 2023.
(08h 40 GMT) – Un contingent militaire revendique le contrôle des forces armées
Un groupe de militaires malgaches a annoncé avoir pris le contrôle des forces armées nationales, marquant une nouvelle escalade dans la crise politique qui secoue le pays. Dans une déclaration vidéo diffusée ce week-end, les officiers du contingent ont affirmé que « désormais, toutes les instructions militaires, qu’elles concernent les forces terrestres, aériennes ou navales, émaneront du quartier général du CAPSAT » (Corps d’armée des personnels et des services administratifs et techniques).
Ces militaires, qui avaient rejoint la veille les manifestants opposés au gouvernement, ont appelé l’ensemble des forces de sécurité à « refuser d’exécuter les ordres » émanant des autorités en place. Le CAPSAT, situé en périphérie d’Antananarivo, n’est pas étranger à ce type d’initiative : il avait déjà été au cœur d’une mutinerie en 2009, lors du mouvement populaire ayant conduit à la chute du régime et à l’accession au pouvoir de l’actuel président.
Cette prise de position du contingent alimente les inquiétudes d’une possible fracture au sein de l’armée et d’un retour à l’instabilité institutionnelle dans le pays.
(00h 25 GMT) – Les vols d‘Air France suspendus en direction de Madagascar jusqu‘à Lundi
(19h 56 GMT) – « Nous travaillons avec les forces armées, la police et la gendarmerie pour garantir que les manifestations restent pacifiques. Toute violence ou mise en danger des civils est inacceptable. Nous appelons tous les citoyens et forces de sécurité à agir avec retenue et à protéger les biens communs. Le dialogue doit primer pour rétablir la stabilité du pays », a déclaré le Premier ministre malgache Ruphin Fortunat Zafisambo
(19h 45 GMT) – Le département d’État américain a appelé les citoyens américains présents dans le pays à se mettre en sécurité. L’alerte indique qu’il y aurait des rapports faisant état d’échanges de tirs entre la gendarmerie et des militaires et que « certaines factions des
forces de sécurité se seraient rebellés». La situation serait extrêmement instable et imprévisible.
(19h 20 GMT) – Le Premier ministre, le général Fortunat Ruphin Zafisamboé, invite à l’apaisement et insiste sur l’importance du dialogue. Il rappelle que la concertation nationale sous l’égide du Conseil ocuménique des Eglises chrétiennes (FFKM) est en cours de préparation. Affirmant refuser que les forces de défense et de sécurité s’entretuent, il se dit prêt à discuter avec les éléments du Capsat.
(19h 00 GMT) – La présidence assure que le président de la République est bien au pays. Dans un communiqué publié ce samedi soir, la présidence affirme vouloir démentir les rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux après que la prise de la Place du 13 Mai par les manifestants aux côtés des militaires du Capsat. A en croire le communiqué, le chef de l’Etat prend en main la coordination des affaires nationales aux côtés du Premier ministre, chef du gouvernement. Celui-ci a d’ailleurs indiqué dans son allocution de ce samedi soir que “le pouvoir en place se tient debout et est pleinement prêt à écouter et à dialoguer avec toutes les factions, qu’il s’agisse des jeunes, des syndicats ou des militaires”.
(18h 27 GMT) – Un manifestant tombe près d’une grenade lacrymogène déployée par la police anti-émeute, lors d’une manifestation nationale menée par des jeunes contre les fréquentes pannes de courant et les pénuries d’eau, à Antananarivo, Madagascar, le 11 octobre 2025.
(17h 25 GMT) – Le Capsat, unité stratégique de l’armée malgache chargée des munitions, a annoncé samedi son ralliement aux manifestants opposés au président Andry Rajoelina. Le colonel Mikaël Randrianirina a précisé à Réunion La Première que cette décision répondait à « l’appel du peuple » et excluait toute intention de coup d’État.
Le Capsat a invité les forces de défense et de sécurité à ne plus obéir à des ordres jugés « irrationnels ». Cette annonce a été bien accueillie par les manifestants, notamment sur la place du 13 Mai, où des milliers de personnes ont pu se rassembler sous escorte militaire.
Le bilan humain reste préoccupant : les Nations Unies recensent au moins 22 morts depuis le début des protestations, chiffre contesté par le gouvernement. Le Premier ministre Ruphin Fortunat Zafisambo a appelé au calme et condamné « l’usage excessif de la force ».
Des heurts sporadiques continuent dans plusieurs quartiers de la capitale, alors que la situation reste tendue.