La ville de Conakry est toujours au ralenti. Une situation provoquée par l’incendie qui a ravagé ces derniers jours le dépôt de carburant de Kaloum. L’approvisionnement en essence n’est plus possible que sur le marché noir, la circulation est paralysée et le prix du transport a doublé.
Sayon Mara est conducteur de taxi. Selon lui, si le prix du transport a doublé : « Ce n’est pas de notre faute. Le litre d’essence sur le marché noir est à 40.000 francs guinéens. Donc si on ne fait pas payer à 4000 voire 5000 par tronçon, on n’a aucun gain ».
Les stations-service ont été rouvertes ce mercredi mais elles ne sont autorisées à vendre que seulement du gasoil. Ce qui maintient la paralysie de la circulation et le prix du transport en hausse. A Conakry, la plupart des véhicules de transport en commun utilisent l’essence.
Le service minimum dans l’administration est aussi désormais effectif. En ce qui concerne le drame au dépôt de carburant de Conakry, l’heure est aux enquêtes. Les autorités judiciaires ont fait une annonce dans ce sens, promettant de situer les responsabilités. La tragédie qui n’est toujours pas totalement maîtrisée, a fait plusieurs victimes. Le dernier bilan provisoire communiqué par le Gouvernement fait état de 18 morts et 212 blessés.