Au Mali, la violence ne faiblit pas. Le 2 octobre, à Kamona-Pont (région de Ségou), au moins 28 habitants ont été tués par l’armée malienne et ses supplétifs dozos, selon des témoins. Les victimes, de différentes communautés locales, ont été exécutées sommairement. Une nouvelle attaque a fait six morts samedi dans la même région.
Dans le même temps, le groupe jihadiste Jnim revendique plusieurs attaques dans le centre et le nord du pays : prise d’un poste militaire à Koutiala (Sikasso) et assaut à Niafunké (Tombouctou), ainsi que l’incendie de camions-citernes à Louloni et Kolondieba. Ces actions entraînent une pénurie de carburant qui touche désormais tout le pays, y compris Bamako, malgré les convois sécurisés par l’armée.
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