Le premier congrès du Parlement tchadien s’est tenue ce 17 septembre. Il s’agit de l’instance chargée de se pencher sur la proposition de loi portant sur la révision technique de la Constitution du 29 décembre 2023.
Pour l’occasion, députés et sénateurs ont assisté à l’installation de cet organe sous la présidence de l’Assemblée nationale et du Sénat. Et pour sa première session, en plus de la mise en place de son règlement intérieur, sa mission principale sera de se prononcer sur la proposition de révision de la Constitution de 2023. Celle-ci ayant été approuvée par une majorité de députés ce lundi 15 septembre.
Pour le président de l’Assemblée nationale, Ali Kolotou Tchaimi, « Ces premières délibérations placeront le Congrès au cœur des grandes décisions importantes pour la vie de la nation. Notre responsabilité est immense ».
Concernant cette révision technique, elle suggère des modifications sur le mandat présidentiel, la possibilité pour le Président de la République de gérer une formation politique et le financement public des campagnes électorales. Mais pour une dizaine de partis politiques, cette révision « taillée sur mesure » et illégitime a pour unique but « une concentration des pouvoirs entre les mains du président Mahamat Idriss Déby Itno ».
D’ailleurs, ils entendent publier, dans les prochains jours, un mémorandum sur l’état des institutions au Tchad, accompagné d’un mot d’ordre de mobilisation citoyenne.