Les membres du gouvernement guinéen sont massivement sur le terrain et intensifient leur communication en faveur de la nouvelle Constitution. Pour Ousmane Gaoual Diallo, ministre des Transports et porte-parole du gouvernement de transition, voter « non » le 21 septembre serait un péché.
« C’est du Haram de s’opposer à la nouvelle Constitution », a martelé Ousmane Gaoual Diallo lors de sa tournée dans la région de Boké. Ces propos rappellent ceux d’Elhadj Ibrahim Bah, le numéro deux du ministère des Affaires religieuses, qui avait récemment affirmé que la nouvelle Constitution était en accord avec l’islam.
Afin de convaincre les citoyens, tous les arguments semblent permis aux membres du gouvernement qui mènent la campagne référendaire. Chacun a été désigné pour sillonner un certain nombre de préfectures et de régions.
Ousmane Gaoual Diallo a commencé son périple à Kankan, la ville natale du chef de la transition, le général Mamadi Doumbouya. Il s’est ensuite rendu dans la préfecture de Pita, puis a rejoint Boké en passant par Labé, deux des plus grandes régions du pays.
Partout, le message principal est un appel à voter « oui » le 21 septembre, avec des justifications parfois surprenantes. Pour Ousmane Gaoual Diallo, l’adoption de cette nouvelle Constitution mettrait fin aux problèmes des Guinéens, notamment dans le secteur routier.







