Contre les Maladies Tropicales Négligées, la lutte est sans répit, dit le consultant Tayéwo CHACON

Contre les Maladies Tropicales Négligées, la lutte est sans répit, dit le consultant Tayéwo CHACON

Les maladies tropicales négligées communément appelées MTN, constituent un groupe diversifié d’affections qui sévissent principalement dans les zones tropicales. Lesdites maladies dues différents agents pathogènes, prolifèrent au sein des communautés pauvres. Leurs conséquences dévastatrices sont d’ordre sanitaire, social et économique.

Pour mieux combattre certaines maladies à savoir la lèpre, l’ulcère de Buruli, le pian et la scabiose, un projet intégré de lutte est mis en exécution au Bénin. Que comprendre dudit projet ? A cet effet, le média béninois Radio Sêdohoun reçoit dans le Grand Direct (11H45 GMT) de ce mardi 19 août 2025, le consultant en communication/PNLLUB, Tayéwo O. CHACON. A l’en croire, ledit projet est financé par la Fondation Anesvad en appui au Programme National de Lutte contre la Lèpre et l’ulcère de Buruli (PNLLUB). Ce projet a pour but, de contribuer à éliminer la lèpre, à contrôler l’ulcère de Buruli et la Scabiose, à éradiquer le pian à l’horizon 2030.

Le consultant en communication/PNLLUB précise que le projet en question vise « à réduire le taux de morbidité lié à l’ulcère de Buruli, la Lèpre, la Scabiose et le Pian ; à renforcer le dépistage précoce et la prévention primaire à travers des campagnes de sensibilisation médias. Pour la campagne 2024, les zones cibles étaient Zagnanando, Bonou, Dassa, Agbangnizoun, Parakou, Lalo et Allada. Et, pour la campagne de cette année, les zones retenues sont Zè, Zagnanando, Agbangnizoun, Bonou et Djougou. » Tayéwo O. CHACON révèle également la particularité de ladite campagne. Elle « réside dans le fait que la Scabiose (Gâle) s’ajoute désormais dans le cadre de lutte contre les MTN, en dehors de l’ulcère de Buruli, la Lèpre et le Pian et aussi certains axes transversaux tels que le genre, le wash et autres sont dernièrement intégrés dans les communications contrairement aux campagnes précédentes. »

« A la fin de cette campagne de six mois, nous espérons que les populations, communautés visées adoptent de nouveaux comportements en allant à l’hôpital pour se faire dépister tôt aux moindres signes de suspicion, qu’ils s’habituent de plus en plus à reconnaitre les signes cliniques des maladies et qu’ils adoptent des comportements non stigmatisants envers les anciens malades guéris et veillent à l’hygiène et l’assainissement de leurs cadres de vie… », indique à toutes fins utiles, le consultant en communication/PNLLUB qui salue la confiance renouvelée de l’équipe de la Fondation Anesvad.

Sidoine AHONONGA

Get real time updates directly on you device, subscribe now.