La police Sierra leonaise ne doute plus de son hypothèse selon laquelle l’ex-Président, Ernest Bai Koroma, serait impliqué dans l’attaque du 26 Novembre à Freetown. Après l’avoir interrogé à nouvau mardi, elle a fait face à la presse. Une occasion qu’elle a mise à profit pour annoncer qu’elle est en train de travailler pour trouver de quoi inculper l’ex-numéro un de la Sierra Leone.
Earnest Bai Koroam est soupçonné avec certains de ses gardes rapproché. Mais la police semble en manque de preuves de leur implication dans la récente tentative de putsch en Sierra Leone. Au cours de sa conférence de prese qui a suivi le nouvel interrogatoire de l’ex-Président de la Sierra Leone, son chef, Fayia Sellu, a déclaré :
« Personne ne doit se croire au-dessus de la loi ». Une manière pour lui de répondre peut-etre à ceux qui voient d’un mauvais œil la procédure en cours contre un ancien chef d’État.
Comme pour dire qu’il est loin d’en finir avec le Président Earnest Bai Koroma, il a prévenu que l’interrogatoire de ce dernier se poursuivra : « le temps de rassembler suffisamment de preuves ». Ce qui met en évidence sa volonté de le traduire en justice.
Earnest Bai Koroam est connu pour son opposition au régime en place. Pour certains observateurs, c’est ce qui aurait été à la base des soupçons qui planent actuellement sur lui. L’ex-homme fort de la Sierra Leone n’est pas encore inculpé. Mais certaines de ses libertés individuelles sont déjà restreintes. Plus de sortie de son domicile sans autorisation, ni de visite à son endroit au delà de trois fois par jour de la part de sa famille biologique ou politique.