Bénin : la FEH au secours du CEG Gbèdégbé de Sey dans la commune de Toffo

Bénin : la FEH au secours du CEG Gbèdégbé de Sey dans la commune de Toffo

Au Bénin, après des pluies diluviennes qui se sont abattues sur Toffo, une commune du département de l’Atlantique, il y a des années avec des conséquences non négligeables enregistrées, les enseignants et les apprenants du collège d’enseignement général (CEG) Gbèdégbé de Sey, un établissement public secondaire, attendaient les bonnes volontés pour retrouver leur coin du sourire.

Des salles de classes de ce lieu du savoir avaient perdu leurs toitures à l’issue de ses pluies torrentielles. L’attente a vraiment duré. En effet, les acteurs et usagers dudit établissement, plongés dans une telle situation, se sont lancés dans la conquête de soutiens de tous genres pouvant soulager leurs peines, histoire d’aider les apprenants à renouer sans anicroche avec les activités pédagogiques dans les salles de cours concernées. Dans cette quête qui s’est révélée vaine sur la traversée, surgit une personnalité béninoise en poste dans un pays d’Afrique centrale. Fils de la commune de Toffo et président de la fondation qui porte son identité, Emmanuel HOUNNOUSSA est fortuitement tombé sur une vidéo postée sur les réseaux sociaux évoquant la souffrance que traverse cet établissement.

D’après les recoupements faits par la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun, cette personnalité a aussitôt instruit les acteurs de sa fondation pour une diligence plus accrue dans la collecte des informations nécessaires liées à la situation évoquée au travers du post. En un laps de temps, l’essentiel sera fait et les travaux confiés à un entrepreneur pour un délai raisonnable. À l’arrivée, la réfection du module de trois classes, module construit en 2008 au profit de ce collège, est achevée à la grande satisfaction des uns et des autres. À en croire le directeur de ce CEG, Pascal SESSOU, la fondation Emmanuel HOUNNOUSSA est venue sauver l’établissement d’une situation déplorable.

« Je suis le plus heureux aujourd’hui, puisque tout a commencé dès que je suis arrivé ici, alors que je suis ressortissant de Sey, et c’est en mon temps que les infrastructures ont commencé à céder. » Je me trouve dans l’obligation de travailler à restaurer ses infrastructures avant de quitter. C’est mon devoir. Monsieur HOUNNOUSSA honore le nom qu’il porte… », indique avec fierté le directeur de cet établissement. Pascal SESSOU va rappeler que, créé en 2004, le CEG Gbèdégbé de Sey qu’il dirige aujourd’hui portait tous les germes de son développement, puisque tous les arrondissements qui l’entourent n’avaient pas, en ce moment-là, de collège. La politique éducative va amener l’État par la suite à changer la carte scolaire.

Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l’entraide et la solidarité visant à l’épanouissement de chacun dans le respect des différences. La solidarité doit être de mise pour des performances scolaires durables et honorables. Ainsi se résument les propos du donateur. En présence d’apprenants, d‘enseignants, de parents d’élèves et de quelques élus, il a fait savoir que le geste de la fondation n’est qu’un coup de pouce dans le sens de contribuer à une amélioration de la performance scolaire. Emmanuel HOUNNOUSSA croit fermement que l’union fait la force. « On dit seul, on peut faire, mais quand on est beaucoup, on peut aller très loin. » Notre prière est de solliciter les bonnes volontés de notre commune. Qu’ils se souviennent qu’ils ne sont rien sans cette commune ; qu’ils se souviennent qu’ils ne seraient pas là sans cette commune ; qu’ils se souviennent que c’est cette commune qui leur a tout donné et qu’ils ont l’obligation morale et l’obligation intellectuelle de rétribuer à cette commune une partie de ce qu’elle leur a offert gratuitement. Je prie Dieu tous les jours pour que les bonnes volontés émergent… »

La fondation Emmanuel HOUNNOUSSA (FEH), très sollicitée et active dans les œuvres sociales, dit prendre acte des autres besoins du CEG. Pour le donateur Emmanuel HOUNNOUSSA, tous les hommes dépendent les uns des autres. Il souhaite toutefois que la reconnaissance de l’acte de la FEH soit traduite par les résultats des apprenants inscrits dans cet établissement.

Sidoine AHONONGA

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