« …nous sommes en pleine évolution », indique le président de la Fédération béninoise de natation Aurélien HOUNTONDJI

« …nous sommes en pleine évolution », indique le président de la Fédération béninoise de natation Aurélien HOUNTONDJI

C’est un nouveau départ pour la natation au Bénin. En effet, 41 entraîneurs de la discipline sont formés. Cette initiative, menée par le ministère des Sports en collaboration avec la Fédération béninoise de natation, a été dirigée par un expert sénégalais de World Aquatics.

Cette double activité vise à professionnaliser l’encadrement technique national, mais aussi à favoriser le développement de la natation. Au Bénin, les clubs de natation se développent dans la plupart des départements du pays.

Les deux sessions viennent à point nommé pour ainsi espérer, sur la trajectoire, un encadrement technique de qualité pour les nageurs béninois.

Mais quels sont les défis de l’heure au niveau de cette discipline sportive ? À cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun reçoit dans le Grand Direct (11 H 45) de ce mercredi 16 avril 2025 le président de la Fédération béninoise de natation Aurélien HOUNTONDJI. Selon lui, « à cette date, nous sommes en pleine évolution. La natation béninoise est une discipline qui est aujourd’hui portée par les autorités gouvernementales. Notre président de la République, son Excellence Patrice TALON, a mis les moyens à la disposition du ministère des Sports. Et le ministère des Sports, dans ses réformes, a décidé d’accompagner toutes les disciplines. Aujourd’hui, il n’y a pas que le football. « Et c’est dans ce cadre que le ministère des Sports a accepté de mettre en exécution un point d’activités de notre PTA, le plan de travail de la fédération pour l’année 2025.»

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« Avoir des athlètes performants, aller gagner des médailles, monter sur des podiums à l’étranger, c’est d’abord avoir un encadrement de qualité. » À l’occasion, les entraineurs de niveau 1 et 2 ont été formés. Les deux sessions ont permis de doter les clubs d’encadreurs, d’entraineurs qualifiés. À en croire Aurélien HOUNTONDJI, « aujourd’hui, avec cette formation que l’État a accepté de financer, nous avons des clubs qui sont dotés d’entraîneurs. » Deuxième objectif atteint, c’est la reconversion de nos athlètes, c’est-à-dire l’après-carrière des athlètes. Lorsque quelqu’un est athlète, il fait son parcours, il devient quoi ? Qu’est-ce qui lui est réservé ? Cette formation a permis de donner des parchemins à quelques anciens nageurs qui sont devenus entraineurs et qui pourront alors prester et avoir un revenu. « Nos attentes sont vraiment comblées. »

Pourquoi l’organisation de ladite formation a-t-elle duré plus d’une dizaine d’années ? À la question, le président de la Fédération béninoise de natation note sa pertinence et justifie. « C’est là où je continue par saluer la vision du chef de l’État. » Depuis l’année 2000, ça fait un quart de siècle que la fédération de natation existe. C’est la première fois qu’un gouvernement a accepté de financer une formation. La dernière fois où on a eu une formation, c’était en 2013, et en 2013, c’était supporté par le comité national olympique. Avant ça, on l’a eu en 2007 supporté par World Aquatics, c’est-à-dire la fédération faîtière, mais pour une première fois, le gouvernement a accepté. Lorsque nous avons posé le diagnostic, il a dit : « Je finance. »

Un vivier de compétences est désormais disponible au Bénin. Aurélien HOUNTONDJI annonce également de belles perspectives. Il évoque par exemple trois bourses au profit du Bénin, les préparatifs pour le championnat d’Afrique junior au Caire, les championnats du monde à Singapour, etc. « Nous sommes dans le feu de l’action. » « Nous travaillons beaucoup pour que nous puissions avoir de bons résultats », a-t-il précisé dans ses explications.

Sidoine AHONONGA

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