Le prestigieux festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou s’ouvre ce samedi 29 fevrier au Burkina Faso avec pour thème: »Cinémas d’Afrique et identités culturelles ». Pour son 29 édition, le Tchad est à l’honneur représenté par le maréchal Idriss Déby Itno.
Pendant huit (08)jours, du 22 février au 01 mars, la capitale burkinabè sera la vitrine de la valorisation du talent et de la promotion de l’art africain sous le signe du cinéma.
Pour cette édition, la cérémonie d’ouverture se tiendra au palais des sports de Ouaga 2000 qui va recevoir plus de 20.000 festivaliers. Il est prévu la projection de 235 films sur 9 sites dont les huit sont déjà fonctionnels. 48 pays y prennent part, un nombre supérieur à celui de 2023 qui était de 35.
Le Fespaco se tient dans un contexte cette fois marqué par la disparition brusque du réalisateur malien Souleymane Cissé, décédé à 02 jours du démarrage. Ayant donné un conférence de presse la matinée de son décès, il était désigné pour diriger le jury » fiction long métrage de cette 29ème édition.
Le Burkina pays organisateur du Fespaco a dans un communiqué le mercredi soir salué l’engagement « d’une figure emblématique du cinéma africain qui s’est beaucoup consacré pour le cinéma africain.
Le Festival panafricain de Ouaga, c’est également des hommages rendus à de défunts cinéastes, des rencontres, des projections de films en plein air, des foires artisanales et gastronomiques.
Par ailleurs, l’Onu a contribué à titre de 156000 dollars pour l’événement pour un prix officiel au Palmarès d’une valeur de près de vingt ( 20. 000) millions de francs CFA. Selon la coordonnatrice résidente, » le fespaco est une occasion unique de valoriser le potentiel du septième art africain et joue un rôle essentiel dans la préservation des identités culturelles du continent » .
Créé en 1969 sous le nom de « premier Festival de cinéma africain de Ouagadougou, la première édition a regroupé cinq pays: le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Cameroun, le Sénégal.
Le thème choisi cette année est en phase avec les valeurs fondamentales de l’Onu qui œuvre pour la diversité culturelle, le respect des droits humains et la nécessité du vivre-ensemble.
