La promotion de l’emploi reste une priorité du gouvernement béninois. Depuis 2016, plusieurs initiatives sont mises en place pour stimuler l’entrepreneuriat et encourager la création d’emplois, notamment à travers la mise en œuvre de projets dans différents secteurs clés de l’économie.
Au Bénin, des problèmes persistants de chômage et de sous-emploi se posaient à une époque donnée. Et pour résoudre cette équation, il fallait aller aux réformes, lesquelles passent fondamentalement par la prise en compte, par exemple, de la formation technique et professionnelle au détriment de l’enseignement général, de mécanismes clés pour offrir plus d’emplois aux hommes et aux femmes. Pendant que des entreprises étaient à la recherche du personnel, les diplômés grossissaient chaque année les rangs des chômeurs. Un paradoxe qui dérangeait et méritait d’être analysé profondément. Et c’est le défi que l’actuel gouvernement du Bénin relève à travers, par exemple, l’adéquation formation et emploi ; l’objectif étant de densifier le tissu productif à travers la rénovation du système éducatif pour une formation intégrale de l’offre utile et apte pour les besoins du marché du travail.
En effet, l’adéquation formation et emploi, vue sous le prisme des enjeux et défis, est toujours d’actualité et constitue d’ailleurs une grande préoccupation pourle système éducatif béninois, au regard notamment des impacts négatifs de la crise de l’emploi sur la population juvénile et ledéveloppement du Bénin qui se révèle peu à peu au monde sous Patrice TALON. Selon les données de l’analyse économique de l’Institut national des statistiques et d’analyses économique, il y a quelques années, des milliers de jeunes provenant des universités nationales, publiques et privées alimentent chaque année l’effectif des demandeurs d’emplois. Pour la plupart, il s’agit des produits qui peinent à être exploités sur le marché du travail, parce qu’ils ne répondent pas aux besoins réels du marché. En quête de personnel pour la dynamique du secteur privé, le constat était vraiment ahurissant. Les initiatives privées dans l’enseignement sont limitées ; l’enseignement supérieur y est dominé par des formations généralistes, peu adaptées au marché du travail.
Création d’emplois, un pari gagné au Bénin ?
Le nombre élevé d’emplois directs et indirects suggère que les investissements dans certains secteurs clés ont un effet positif sur le marché du travail dans son ensemble. Cela implique sans aucun doute des stratégies visant à renforcer les chaînes de valeur locales pour maximiser l’impact des emplois directs sur la création d’emplois indirects. En posant le diagnostic, le chantre de la rupture pensait déjà aux thérapies pour enrayer le danger et mettre ce pays d’origine sur les rails.
L’engagement de l’État dans la promotion de l’emploi a changé depuis l’avènement de Patrice TALON au pouvoir. Une pile d’initiatives est mise en place pour stimuler l’entrepreneuriat et encourager la création d’emplois, notamment à travers la mise en œuvre de projets dans différents secteurs clés de l’économie. C’est bien une bouée de sauvetage pour les populations. Dans son programme hebdomadaire Sans détour de ce samedi 15 février 2025, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun s’est intéressée à la thématique « Défis de l’emploi, initiatives gouvernementales et apports de l’ANPE : Quid des notes essentielles à prendre ? » avec le spécialiste des questions d’emploi et d’entreprenariat et chef d’ antenne Atlantique 1 regroupant les communes de Ouidah, de Tori-Bossito, d’Allada, de Kpomassè et de Toffo, de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE). Dans son développement, Marcel ADJAHOUISSO a rappelé que l’employabilité des jeunes influence positivement la lutte contre le chômage. Mieux, les défis de l’emploi sont grands et on peut se rassurer dès à présent qu’il y a une bonne dose de mesures et d’initiatives aux empreintes TALON pour changer en bien de paradigmes. À la GDIZ Bénin, par exemple, il y a la création de chaînes de valeur florissantes dans différents secteurs. Des milliers d’emplois sont créés. Selon lui, « la question de l’emploi, c’est que tout est urgent. Donc, il faut une pression,il faut accepter la pression. « Il faut être disponible à échanger, à écouter, il faut avoir cette patience, et à côté de ça, nous avons eu un peu de facilité compte tenu du développement de la technologie… »
L’Agence nationale pour l’emploi d’hier n’est plus celle d’aujourd’hui. Il y a du boulot parce que le gouvernement a chargé, a donné vie, a changé pratiquement le fonctionnement, et aujourd’hui nous parlons déjà de guichet unique. « Si nous voulons aller de l’avant, il faudra que nous adaptons les choses à nos réalités, et c’est ça qui se fait actuellement… » Il a également mis l’accent sur plusieurs autres initiatives non connues du grand public et insisté sur le rôle clé de l’ANPE. « Le gouvernement TALON a donné vie à l’ANPE. L’ANPE est le « noyau » dans l’opérationnalisation des projets liés aux questions d’emploi, fait-il savoir. Au niveau de chacune des soixante-dix-sept communes du Bénin, un dispositif de l’ANPE y est installé et fonctionne normalement.
Marcel ADJAHOUISSO a, à maintes reprises, rendu un vibrant hommage au Chef de l’Etat béninois Patrice TALON pour sa vision éclairée et le directeur général de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANpE) Urbain Stanislas AMEGBEDJI qui suit inéluctablement la ligne tracée par la politique gouvernementale pour sortir les nécessiteux du chômage et du sous-emploi.
Sidoine AHONONGA
