Il était jusqu’ici activement recherché par les forces de défense Sierra leonaise. C’est finalement à pamelap, une localité frontalière de la Sierra Leone avec la Guinée, qu’il a été arrêté. Ce sont des agents de sécurité, côté guinéen, qui ont mis mains sur lui et l’ont remis à leurs homologues voisins sierra leonais.
Le soldat arrêté est un caporal de grade. Il s’appelle Talib Marrah. Après son interpellation à Pamelap, il a été immédiatement conduit sous une forte escorte militaire à Freetown. Il est soupçonné d’avoir participé à la tentative de putsch qu’a connue la Sierra Leone il y a exactement douze jours.
Plusieurs autres personnes ont été déjà arrêtées avant lui. Jeudi, même l’ancien président Sierra léonais, Earnes Bai Koroma, était convoqué par la police d’investigation. C’était pour être entendu sur l’assaut contre le camp militaire de Wilberforce. Ce qui confirme l’hypothèse selon laquelle il serait soupçonné de complicité.
Dans son adresse à la nation le soir de l’attaque, le chef de l’État sierra leonais avait promis que les auteurs seraient traqués et arrêtés. Chose qui est déjà effective. L’arrestation de Talib Marrah se présente comme un exemple frappant. Elle prouve aussi que la Sierra Leone peut compter sur l’aide de ses voisins à savoir la Guinée et le Liberia. En tout cas c’est en territoire guinéen que cet autre suspect a été appréhendé et remis aux autorités Sierra Leonaises.