Levée de la suspension de Canal 3Tv et de son journaliste

Levée de la suspension de Canal 3Tv et de son journaliste

Après la dénonciation de RSF et de plusieurs organisations locales, le ministre de la Communication a annoncé lundi 20 janvier la levée de la suspension de la chaîne de télévision privée Canal 3 et de son rédacteur en chef.

Cette suspension d’un mois de la chaîne et de trois mois pour son rédacteur en chef Seyni Amadou est consécutive à la diffusion d’une émission annuelle qui étale les performances des ministres en fonction.

Mais pour cette fois-ci, elle n’a pas été du goût des autorités qui ont sévi. Le lendemain samedi, son rédacteur en chef Seyni Amadou a été placé en garde à vue, accusé de « diffusion de données perturbant l’ordre public », « atteinte à la sûreté de l’État » et « tentatives de discréditer les institutions de la République « , d’après son avocat Saïd Ould Salem.

Pour sa part, RSF, qui avait déploré et qualifié ses sanctions » d’illégales » et appelé à la libération du journaliste, a exprimé sa satisfaction après l’annulation des sanctions. Elle en appelle au respect de la liberté de la presse et au droit à l’information.

D’autre part, le président du réseau des radios et télévisions indépendantes du Niger (R/RTIN) a confirmé les sanctions annulées contre la chaîne et son journaliste.

« Les sanctions ont été levées et Seyni Amadou devrait être libéré », a annoncé le directeur général de Canal 3 TV, Ismael Abdoulaye, aux confrères de l’AFP.

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