Des « accusations très graves » de violences sexuelles commises par le Hamas

Le Haut-Commissaire de l’Onu aux droits de l’Homme, Volker Türk, a fait état d’accusations très graves » de viols commis par les membres du Hamas lors de l’attaque du 7 octobre et a demandé à Israël de permettre à ses services d’enquêter sur ces faits.

Cette déclaration intervient dans un contexte de critiques croissantes à l’encontre de l’Onu pour son manque de réactivité face aux viols et violences sexuelles qui auraient été commis le 7 octobre dernier.
Il y a trois jours, les autorités israéliennes ont communiqué, lors d’une conférence de presse organisée au siège de l’Onu à New York, les premiers éléments de l’enquête sur les accusations portant sur de nombreux cas de viols et violences sexuelles commises par les assaillants terroristes du Hamas, le 7 octobre. Il y a trois mois.
Des témoins ont rapporté le cas « de filles déshabillées » et traînées de force dans les rues. Certaines filles auraient eu le bassin fracturé à la suite de viols répétés.
Lors d’une rencontre avec des otages libérés par le Hamas, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a confirmé, mardi, avoir été informé de ces cas d’agressions sexuelles et de viols.
Plusieurs associations féministes, comme le collectif Rape is rape, ont critiqué le silence de l’Onu qui a tardé à réagir aux informations faisant état de viols.

Réactions du Hamas

Dans un communiqué relayé sur internet, le mouvement terroriste Hamas a rejeté ces accusations de viols et accusé certains médias occidentaux de propager des informations erronées visant, je cite, à « diaboliser la résistance palestinienne ». De son côté, Israël a appelé le monde et l’Onu à ne pas rester silencieux sur les viols que les femmes israéliennes ont subis dans l’attaque terroriste du 7 octobre.

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