Le Fu Gbidi Yèku est une révélation pour le peuple béninois pour le compte de l’année 2025. En effet, à travers ce signe, l’art divinatoire indique le chemin idéal à suivre par les uns et les autres. Au-delà de tout, une prise de conscience s’impose à tous les niveaux ; ce qui va inéluctablement aboutir à l’union sacrée autour de l’essentiel.
Il est fondamental de tirer les justes enseignements de la grande consultation de Bénin Tôfa 2025 et de ne laisser de place aux polémiques et folles rumeurs qu’entretiennent des citoyens via les réseaux sociaux. Dans la révélation cosmique, des expressions fortes comme « la demeure paternelle » sont à clarifier pour tous. Toutefois, il faut reconnaitre que l’éducation des mères revient sur le tapis. Que retenir à cet effet ? Dans le Grand Direct (11 H 45 GMT) de la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun, ce vendredi 17 janvier 2025, la sociolinguiste béninoise Madame Yvonne ADJOVI-BOCO a d’abord recentré le débat. Selon celle-ci, le fu Gbidi Yèku : « Nous avons eu cette révélation, cette manifestation et l’éclairage. Nous ne pouvons qu’être heureux. « Au moins en ayant l’éclairage devant, les usages que nous avons sont ajustés dans cette même géométrie sacrée, dans les codes qui fondent la géométrie sacrée. »
Dans ses explications, cette sociolinguiste a précisé les points saillants de l’oracle de l’édition précédente qui refont surface. La mère revient. Les signes ne mentent pas, comme on dit. La réalité aujourd’hui, elle est celle-là. Les recommandations sont là. Chacun doit assumer qui il est. On ne peut pas tricher tout le temps. Vodun, c’est notre patrimoine. La démocratie est d’abord la loi de la nature. C’est la loi, c’est la géométrie sacrée. Il ne peut pas y avoir de démocratie, comme disaient d’autres, Nescafé… Donc, renommons ça. Quelle est la gouvernance qui est réellement une guidance, qui est réellement éclairable des usages ? Il n’y a pas autre chose. Construire une pyramide, quand on prend l’ensemble, c’est la majorité qui fait la forme réelle de la pyramide. « Et, pour ça, il faut qu’il y ait vérité d’un côté et il faut que la loi soit respectée de l’autre ; la loi de cette nature qui nous guide…»
Mais, de quoi retourne concrètement la « demeure paternelle » ?
Il est clairement apparu une expression, « demeure paternelle », au travers de l’interprétation des résultats de l’art divinatoire par le collège des boconons (prêtes du fâ). Madame Yvonne ADJOVI-BOCO indique que « la demeure paternelle, c’est le pays. C’est la vérité climatique d’ici. C’est cette loi de la nature d’ici. C’est cette justice d’ici, des humains d’ici. Comment nous la vivons ? Comment vivons-nous cette demeure paternelle qui est la pyramide en réalité ? L’ordre mondial, l’ordre universel, c’est celui-là. Il n’appartient pas à des gens de décider du sort d’autres humains…L’invisible est là ; il n’est pas à exclure. « C’est le maitre temps qui voit là où chacun est… »
À travers ainsi le Fu Gbidi Yèku, retient cette sociolinguiste, il faut tirer les bons enseignements et avancer encore avec, permettre que le monde s’inspire de ce modèle, de cet ordre, car, rappelle-t-elle, « c’est une géométrie sacrée ».
Sidoine AHONONGA