Quid de la valeur spirituelle des vœux du nouvel an ? voici la réponse du chercheur expérimentateur béninois Valère AZOKPOTA

Quid de la valeur spirituelle des vœux du nouvel an ? Voici la réponse du chercheur expérimentateur béninois Valère AZOKPOTA

Une nouvelle année a démarré depuis quelques jours : 2025, qui ne sera certainement pas à l’image de celle de 2024. Et la pratique des meilleurs vœux se poursuit. Elle est en effet loin d’être récente, mais son appellation a évolué au fil du temps. 

Sous des modalités ou des noms différents, la tradition des souhaits pour une bonne année existe depuis des siècles. Si cette coutume demeure aujourd’hui, c’est qu’elle a un sens, l’appréhension de certains citoyens. Les vœux du nouvel an n’étaient pas autrefois des paroles en l’air. On assurait qu’ils portaient vraiment chance, du moins s’ils étaient souhaités par la personne qu’il fallait. Adresser ses vœux à quelqu’un n’est pas anodin.

Pour appréhender les contours spirituels des vœux du nouvel an, Radio Sêdohoun, une radio privée béninoise émettant d’Agbotagon, a reçu sur son programme hebdomadaire Sans détour, ce samedi 11 janvier 2025 à 09 H GMT, le chercheur expérimentateur indépendant en spiritualité et développement et auteur de documents livresques, Valère AZOKPOTA.  Au travers de cette émission, celui-ci dit être contre le rejet de vœux quel que soit le type de personne qui les présente à autrui.  Moi, par exemple, je peux accepter les vœux de M. Tout le monde. C’est à toi de savoir que, même si la personne a une mauvaise intention, tu acceptes, mais tu transformes ça en positif pour toi. Donc, les vœux de M. Tout le monde, c’est une tradition dans l’euphorie des festivités. Il appartient à celui qui reçoit de travailler ça pour que ça ne soit pas nuisible pour lui ou bien que ça soit bien pour lui… »

Comment travailler les vœux pour que ça soit positif pour l’individu ?

Sur la préoccupation, Valère AZOKPOTA éclaire : « Tu es un individu, tu as une dimension physique, mais tu as une dimension mentale et tu as une dimension spirituelle. Déjà, ce que tu peux maitriser, c’est ta dimension mentale, tes pensées. Alimente déjà ta pensée de pensée positive. Quand tu commences déjà toi-même à alimenter ta pensée de pensée purement positive, n’importe quoi, tu n’es pas dans le négatif, tu n’es pas dans le mal, commences par là et marches droit quels que soient les difficultés que tu trouves ; ne cherches pas la facilité. Tant que tu cherches la facilité, tu vas tomber dans le mal. « Et, dès lors que tu es droit dans tes bottes, dans la positivité, tout ce qui est vers toi va commencer par se positiver. »

Le chercheur expérimentateur indépendant en spiritualité et développement et auteur de documents livresques a également indiqué que « le vœu ne peut qu’être prière que lorsque celui qui émet cette prière est de polarité positive et celui qui reçoit est aussi de cette polarité positive ».  « Les prières sont aussi négatives que positives », a-t-il rappelé sans langue de bois en appuyant sa thèse sur un exemple tiré d’un cas de carnage.

 Le plus grand conseil est que, dans notre existence, il faut toujours embrasser le bien. Il n’y a pas de voie de facilité qui amène le bonheur. La loi des lois, c’est la loi de l’amour tout simplement, l’amour universel, l’amour impersonnel… », a fait savoir à toutes fins utiles Valère AZOKPOTA.

Sidoine AHONONGA

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