Le leader du parti MoDeL est enfin situé sur son sort. Ce mardi, le tribunal correctionnel de Kaloum, en plein cœur de Conakry, la capitale guinéenne, l’a condamné à 2 ans de prison ferme. C’est la peine que le procureur avait requise contre lui lors des plaidoiries la semaine dernière.
Aliou Bah était poursuivi pour offense au chef de la transition guinéenne, le général Mamadi Doumbouya. Dans la délibération, le juge l’a déclaré coupable, puis a prononcé la sentence.
L’opposant a été arrêté à la frontière de la Guinée avec la Sierra Leone le 26 décembre alors qu’il se rendait à Freetown. Ensuite, il a été conduit à Conakry.
Après quatre jours d’audition et de garde à vue à la Direction centrale des investigations, il a été placé sous mandat de dépôt. Depuis, il est incarcéré à la prison civile de Conakry, où, d’ailleurs, il continuera son séjour jusqu’en 2026, sauf changement de dernière minute.
C’est la première fois pour le jeune Aliou Bah d’être condamné. Un sort qui pourrait l’écarter de la prochaine élection présidentielle en Guinée. Un scrutin promis pour cette année 2025.
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