Jusqu’ici seule la capitale Conakry qui était concernée. Mais depuis le 1er Décembre, c’est quasiment toute la Guinée qui est privée d’internet. La réalité se constate déjà à Kindia, Boké, Mamou et Labé, trois régions de l’intérieur du pays. Dans ces agglomérations à des centaines de kilomètres de Conakry, la connexion n’est plus possible sans l’application VPN.
Comme d’habitude, le gouvernement était en conseil des ministres jeudi. Mais la réponse donnée par son porte-parole aux cris de coeurs contre la coupure persistante d’internet en Guinée, a surpris plus d’un. Pour Ousmane Gaoual Diallo, l’internet : « n’est pas un droit ». Des propos qui ont beaucoup fait réagir tant dans les médias que sur les réseaux sociaux.
Pourquoi l’internet est coupé en Guinée ? La question se pose depuis plus d’une semaine mais il n’y a toujours pas de réponse officielle. L’Agence de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) qui est habilitée à situer sur un problème du genre, dit ignorer l’origine. Une version qui est loin de convaincre les guinéens. D’ailleurs pour eux, ladite agence « est à la base de la censure » dont fait actuellement l’objet la connexion à l’internet.
Dans les régions aussi, l’application VPN commence à être une obligation pour les usages de l’internet de se connecter. A Kindia comme à Mamou et Labé, la coupure se constate depuis maintenant deux jours. Pire, le gouvernement persiste dans son silence sur les raisons.