Le référendum constitutionnel promis fin 2024 pourrait ne pas avoir lieu. À moins de deux mois du début de 2025, tout n’est pas encore réuni pour sa tenue. L’annonce de son report ne serait plus qu’une question de temps, a confié un membre du CNT (Conseil national de la transition) à la rédaction de lesnouvellesdafrique.info.
Selon notre source, les préalables pour un tel scrutin sont « encore loin d’être réunis ».
En attendant, l’heure est à la vulgarisation de la nouvelle Constitution présentée par les membres du CNT comme la meilleure que la Guinée n’ait jamais eue.
À N’Zérékoré, au sud du pays, l’un des points au centre de leur communication à la population est la gratuité de l’éducation.
La transition militaire entamée le 5 septembre 2021 s’achemine vers sa 4e année. A sa prise du pouvoir, le chef de la junte, Mamadi Doubouya, avait justifié son acte par plusieurs facteurs, notamment la restriction des libertés fondamentales, la corruption et les emprisonnements politiques.
Il avait promis une durée de règne raisonnable avec l’assurance que ni lui, ni un membre du gouvernement, ni aucun autre membre du CNRD ne seraient candidat à la présidentielle.
C’est dans ce contexte que les Forces vives de Guinée (FVG) ont fait une déclaration dans laquelle elles appellent au boycott de la campagne en cours sur le projet de nouvelle Constitution, et demandent aux militaires d’ouvrir la voie à un gouvernement civil au plus tard le 1er janvier 2025.